Depuis le MS Cloud Summit 2017 qui se tient en ce moment à Paris (24 et 25 janvier 2017), on en sait un peu plus des fonctionnalités qui seront disponible dans la version Linux de SQL Server, version qui sera aussi la prochaine à sortir (baptisé actuellement SQL Server VNext).
Actuellement une bêta version 1.2 de SQL Server est disponible pour tests depuis vendredi 20 janvier à l’URL : https://www.microsoft.com/en-us/sql-...ncluding-Linux
En fait nous devrions plutôt parler de ce qui n’y sera pas ! En effet, la plupart des fonctionnalités actuelles de la suite SQL Server (moteur relationnel SQL Server et l’Agent SQL, le moteur décisionnel et les outils de data mining SSAS, l’ETL Integration Services SSIS, et finalement l’outil d’édition de rapport « reporting services SSRS) vont se retrouver dans la version Linux, à quelques exceptions près en ce qui concerne le moteur relationnel :
FILETABLE, c’est-à-dire la capacité pour une table SQL Server, de refléter le contenu d’une arborescence système (fichiers et répertoires) et d’y faire toutes opérations de fichiers et répertoires aussi bien côté SQL que OS, ne sera pas implémenté.
SQL CLR, c’est-à-dire la capacité à créer des types objets et des routines en .net ne sera pas étendu au niveau « UNSAFE » qui permet l’accès à des ressources non contrôlables, tels que des pointeurs mémoire. Cependant le niveau SAFE est parfaitement opérationnel et compatible binairement.
A contrario, certaines fonctionnalités seront disponibles de manière partielle dans un premier temps. C’est le cas de AlwaysOn, dont le basculement automatique en cas de panne ne sera pas intégré à SQL Server, mais dépendra d’un système externe. La version suivante, ou peut être un Service Pack, corrigera le tir afin d’intégrer complément le basculement automatique à SQL Server.
Reste le cas des « stretch tables », c’est-à-dire des bases hybrides ayant la majeure partie de leur données en local et une partie dans le cloud, qui, aux dires de Microsoft sera pleinement opérationnel dans la VNext.
Dans la diapositive, ci-dessous, on voit les fonctionnalités actuellement opérationnelles dans la version 1.2, et celle qui sont planifiées pour la finale.
Pour comprendre comment en si peu de temps, Microsoft à réussit le tour de force de faire passer son logiciel phare d’un OS Windows à Linux, il faut comprendre comment est bâtit SQL Server et qu’est ce qui a pu permettre une telle transition.
En fait, SQL Server intègre son propre système d’exploitation appelé SOS pour SQL Operating System, qui s’occupe de gérer les threads et le pooling des connexions, la mémoire utilisée et les accès disques. À quelques exceptions près, seuls ces derniers utilisent des routines internes de Windows, sans passer par les primitives ordinaires liées aux opérations sur les fichiers. Il a donc suffit de rajouter une couche d’abstraction (SQL PAL : SQL Platform Abstraction Layer) permettant de faire l’interface entre SQL OS et le système d’exploitation sur lequel repose l’instance SQL Server pour résoudre le problème. Bien entendu l’éditeur de Redmond, travaille d’arrache-pied pour diminuer le plus possible les temps d’accès aux fichiers et aux disques (IO) afin que les performances soient au moins aussi bonnes que celles actuelles sous Windows.
Ceci permet d’ailleurs quelques fonctionnalités inter-systèmes très intéressantes tels que la compatibilité binaires des sauvegardes ou encore la possibilité d’un PRA/PCA via ALwaysOn avec, d’un côté des machines Windows, et de l’autre des machines Linux !
Actuellement, aux dires de Tobias Ternström plus d’un million de tests ont été entrepris pour vérifier la qualité de la solution Linux ! Et il se pourrait même que la version Linux, sorte en avance…
Quant aux aspects « Open Source » de SQL Server ne vous y trompez pas. Le produit ne sera pas gratuit. La même licence s’appliquera indifféremment que vous l’installiez sous Linux ou Windows… En revanche, comme Microsoft est actuellement l’un des plus gros contributeurs du libre, les outils libres et gratuits pour coopérer avec SQL Server sont légion…
Question : qu’attendez-vous pour vous mettre à SQL Server sous Linux ?
Voir aussi :
Pourquoi passer à SQL Server 2017 sur Linux ?
Migrez d'Oracle sur Linux vers SQL Server 2017 sur Linux et recevez des licences gratuites
Découvrez le rapport Magic Quadrant de Gartner sur les SGBD
Les fonctionnalités de SQL Server qui seront prises en charge dans la version Linux
Du SGBD (Système de Gestion de Bases de Données) de Microsoft
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Le , par SQLpro
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